la lettre d’Olivier

Cette semaine, j’ai appris que tata yoyo a quitté la maison des grands parents pour un foyer logement, sur le coup j’ai été pris de tristesse à l’idée que cette maison ne soit plus un lieu de vie.

Pendant plusieurs jours j’ai beaucoup pensé à ça,et au fur et à mesure que remontent mes souvenirs dans ce lieu, la mélancolie se transforme peu à peu en bonheur et en joie.

J’ai eu envie de demander à rodolphe de mettre ça sur le blog pour le faire partager à toute la famille, je pense que cela évoquera plein de bons souvenirs à tous.

Peut être que les cousines et les cousins, les tantes et les oncles auront aussi envie de faire de même???

 Mis à part l’amour qui émanait de cette maison, lié à la présence de mémé et pépé mes souvenirs qui ont ressurgi ces jours ci et dont certains été presque oubliés sont:

*les oeufs durs de pâques que l’on coloriait avec des feutres avant de les manger

*la balançoire sous le tilleul

*la grande table dehors pour les repas de famille

*le ramassage des oeufs dans le poulailler

*les vendanges, grand moment de la fin de l’été

*l’odeur de la compote qui mijote sur le fourneau à bois

*le goût des pêches juteuses à souhait

*les oncles les tantes les cousins les cousines

*les caisses de poissons de Enio et Tarsisio

*la sacro sainte sieste de Luigi dans la vieille maison

*l’égrainneur à maïs qui nous a beaucoup occupés dans le grenier

*le riz aux courgettes de mémé (extra)

*la grosse meule en pierre à manivelle dans la cour ( on en a affûté des bâtons avec ça!!)

*la 2cv d’Agnès, debout dedans, capote relevée

*les pâtes fraîches qui sèchent sur la table et les dossiers des chaises du salon

*la sauce à la viande et au romarin pour les pâtes (fabuleuse)

*l’odeur si particulière et agréable à mes narines du bois de pêcher qui brûle dans le fourneau

*le « bacco »de pépé, il fallait toujours lui dire qu’il était bon (ce n’était pourtant pas du Gigondas)

*le goût du gâteau de mémé, celui qui cuisait sur le fourneau (si ma mémoire est bonne: semoule,              rhum ,orange)

*la monumentale caravane de Georges

*la prière avant de manger (j’y pense souvent)

*la Matra Baguera de Jean Paul

*les parties infinissables de boules longues

*la 4L fourgonnette de René

*les habits de pépé qui pendaient à coté de la salle de bain et avec lesquels on se déguisait

*les projections de films super huit muet de Michel (de la haute technologie à l’époque)

*la vielle moto de mon père

*la petite remorque avec des roues de solex qui a promené bon nombre de cousins

*la Ford Taunus de André avec l’antenne radio télescopique automatique (magique avec mes yeux d’enfant)

*le « cousin » Lucas du Brésil avec le premier Rubbics cube que j’ai vu de ma vie, il l’avait presque fini, il me l’a prêté, j’ai tout mélangé, 30 ans après il doit encore m’en vouloir 

*la visite dominicale chez les grands parents ou l’on était sûr de rencontrer bon nombre de cousins cousines

il est possible que d’autres souvenirs ressurgissent de ma mémoire, et je ne manquerai pas de rallonger la liste.Jinvite tous ceux qui le souhaitent à la rallonger également.

bisous à toute la famille, et spécial gros bisous à Jules, et à ses heureux parents

olivier

la famille de Luigi et Teresa Sacilotto, province d’Udinese

 

aprés une petite conversation avec Yolande et Agnés , je vous propose cette photo de famille de pépé. Chaque rangée les présente dans l’ordre de leur date de naissance, de l’ainé (en haut à droite ) à la cadette (en bas , à côté des parents) . Je les cite en respectant cette chronologie.

1er rang de droite à gauche :  Antonio, Giovanni, Marianna, Erminia, Genoveffa. 

2ième rang de gauche à droite : Roberto, Ida, Beniamino, Lorenzo.

3ième rang de gauche à droite : Yolanda, Anna, Amabile, et enfin les parents Luigi et Teresa.  

  Pour l’histoire, la famille Sacilotto vivait à côté de la famille Vecchiet ,  seul un bosquet les séparait . Quand la jeune Maria allait chercher du bois , Beniamino l’apercevait et allait , l’air de rien, en sifflotant , se promenait dans les bois. 

J’attends les remarques des anciens sur cette version qui m’a été racontée par Agnés. 

N’étant pas sûr de pouvoir vous présenter des photos de la famille de mémé, je vous cite le noms des soeurs de Maria : Nidia, Linda, notre Maria, Regina, Rosina.  (Agnés va voir si elle peut  m’obtenir un portrait présentable des parents de mémé, à suivre donc)

photo d’école des Fauconnières en 1952

 

peut être reconnaîtriez vous quelques oncles et tantes ? ils sont 6 sur cette photo :Anne Marie, Joseph,  Adrien,Sylvain, Bienvenue et Lucie.

Les réponses: ( le 1er rang étant celui du bas ensuite on compte de droite à gauche)

 

 

Anne Marie 3 ième rang , 7 ième en partant de la droite,

Joseph 4 ième rang , 3 ième en partant de la droite,

Adrien 4 ième rang , 2 ième en partant de la droite,

Syvain 3ième rang , 2 ième en partant de la droite  ,

Bienvenue 2 ième rang , 6 ième en partant de la droite avec gilet blanc  ,

et Lucie 2iéme rang , 7 ième en partant de la droiteavec une blouse )

Si cette photo vous interesse contactez René et Lucie , merci.

 

 

 

la famille au complet, novembre 63

la famille Sacilotto en 1954

Voici donc les prénoms en italien, de gauche à droite , d’arrière en avant:

Luciano, Luigi.

Beniamino et Maria-Clara, Gioseppe, Adriano, Pietro, Sylvio,Yolanda, Agnese, Anna- Maria, Maria.

Giorgio, Teresa, Elena, Lucia, Benvenuta.

 Bernadette naîtra quelques mois aprés.

Beniamino Sacilotto e Maria Vecchiet, 1932

les racines de l’arbre généalogique

souvenirs de Muriel

bonjour a tous,
 
moi aussi, de lire les souvenirs de tous me touchent.. m’en rappel d’autres… Le depart de Yolande me touche aussi bcp, promis j’essaierais de faire comme toi olivier, que le tristesse se transforme en joie !
 
les tours sur ta mob a la pause de midi je m’en souviens aussi,
les oeufs de paques,(merci georges, la photo a permis a gash de poser une image sur mes souvenirs)
la balancoire, les parties de cartes ds la salles a cote du garage de yolande,
les jeux de cache cache, ou gt la plus petite et sauter du grenier ne m’etais possible, ke parce que olivier ou bruno me rattrapaient
la pate de coing de Meme
sa confiture d’abricot
assise sur les genoux de serge au coin du poil
la paniere
le seau a pain pour les poules et les chiens
le petit coup de pied de Pepe ds le creux de nos genoux bien tendus pour nous faire flechir
Le jeu de caresse sur la main et la ritournelle en italien qui allait avec, fini par « guiteguite gate poum!! »(Manina bea)
me jeter du promontoir(ou etait la bouteille de gaz) et attraper les branches du tilleul avant d’atterrir plus loin
les chewing gum de ble
le caramel aux amandes d’abricots de Meme
les heures perches ds les cerisiers (une dans le sac, deux ds la bouche ….)
et les batailles de noyaux de cerises
les bonbons ds les poches de Meme
les longues tablees familiale du mois d’aout
Yoyo essayant de nous faire des cours de cathechisme .. et nous… »tata Yoyo … »
les papillons sous le lampadaire lors des parties nocturnes de petanque
les glissades sur les fesses du haut des escaliers, et leurs fraicheur
l’odeur de la maison
apprendre a faire du velo sur le bout de route devant la maison
 
Tous ces souvenirs sont encore presents grace a vous tous…oncles, tantes, cousins&cousines   MERCI
 
 
Bisous a tous  &
    Merci d’etre …..
 

les tours de charrette : la preuve par l’image

à l’époque une photo c’était qlq chose,  alors si on ne  regardait pas l’objectif on était privé de dessert !!!! Olivier s’en foutait , savait-il déjà faire la cuisine?

les parties de pétanques

bacco, pogne, et oeufs

souvenir de Ludovic

eh, vous vous souvenez de la recette du « lait de poule » ? (un jaune d’oeuf frais battu, noyé sous du lait tiède, avec un peu de sucre)

j’y ai eu droit une fois mais je sais que je m’en souviendrai toute ma vie : c’était après avoir été coursé par un chien berger du voisinage. le meilleur des médicaments !

des bises à la cousinade

ludo